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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 15:07

Un article de Giles Ji Ungpakorn

Lien:

http://uglytruththailand.wordpress.com/2014/07/08/killing-unarmed-protesters-or-staging-coups-no-barrier-to-a-future-career-in-politics/

 

La Commission électorale vient de faire des propositions à ses maîtres militaires au sujet des futures règles électorales. Outre l'augmentation de ses pouvoirs à l'égard de tout gouvernement élu sortant, la Commission veut que les gens n'aient pas le droit de se présenter aux élections s'ils ont été reconnus coupables de fraude électorale, de crimes liés à la drogue et de lèse-majesté.

Bien sûr, les gens ne devraient pas avoir le droit de se présenter comme candidats s'ils trichent aux élections, mais dans le passé, l'accusation de "fraude électorale" a été faussée par les anti-démocrates. La masse du Parti Démocrate de Sutep et les universitaires réactionnaires de la classe moyenne ont essayé de prétendre que les soi-disant "politiques populistes", tels que le système de soins de santé universel, les fonds de création d'emplois et l'allégement de la dette pour les pauvres ne seraient en fait que des "achats de votes" et donc de la "fraude électorale". Naturellement, le système patron-client à l'ancienne du Parti Démocrate dans la province de Surat Thani de Sutep ne serait pas compté comme de la "fraude électorale".

La loi lèse-majesté est un affront à la liberté d'expression et aux principes démocratiques de base. La loi existe pour protéger l'ensemble de la classe de l'élite, y compris l'armée. Elle doit être abolie, pas utilisé comme raison pour interdire les gens de faire de la politique.

Manifestement absent de la liste d'infractions graves de la Commission électorale, qui conduiraient à l'interdiction de se présenter aux élections, se trouve; le fait d'avoir ordonné le massacre de manifestants pro-démocratie non armés, l'utilisation de la violence dans le but de saboter les élections, l'organisation d'un coup d'Etat militaire, le fait de déchirer la Constitution et l'appel ainsi que le soutient à un coup d'Etat militaire.

La Commission électorale actuelle a elle-même traînée des pieds lors de l'organisation des élections de février et a refusé d'ouvrir des bureaux de vote dans certains quartiers de Bangkok, privant ainsi de nombreux citoyens du droit de vote.

En Grande-Bretagne la Commission électorale est contrôlé par un parlement élu avec des propositions faites par tous les principaux partis politiques. En Thaïlande, la Commission est nommé par des juges non élus et approuvé par le Sénat, dont la moitié des membres sont nommés par les conservateurs.

Ces dernières propositions ne sont qu'un aperçu de la feuille de route de la junte pour sa "démocratie guidée" en Thaïlande.

Giles Ji Ungpakorn

Giles Ji Ungpakorn

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