Selon le Bangkok Post, 389 Britanniques sont morts en Thaïlande entre juillet 2013 et juillet 2014 ce qui donne un taux de mortalité d'un par jour en moyenne. Ce taux de décès compte les maladies, les accidents, les meurtres ... et surtout les suicides qui ne sont souvent que des meurtres déguisés et qui représentent le plus haut pourcentage des décès de ces statistiques. Le taux de mortalité des autres nationalités, Américains, Français, Allemands, Japonais, Russes ou autres, serait aussi très important mais jusqu'à maintenant, seule l'ambassade du Royaume-Uni a donné des chiffres clairs et précis.
La province où les touristes et expatriés meurent le plus est Phuket, Surat Thani (Koh Samui, Koh Pangnan et Koh Tao) vient en deuxième et Chonburi (Pattaya) en troisième. Il y a quelques jours, deux jeunes britanniques, David Miller, 24 ans et Hannah Witheridge, 23 ans, ont été assassinés de façon horrible à Koh Tao, une ile de la province de Surat Thani. Le chef de la junte thaïlandaise, le général Prayuth Chan-ocha, a même prétendu que c'était de leur faute car ils auraient, selon lui, osés se promener en bikini sur la plage.
En 2008, Andrew Spooner, l'auteur du guide anglais Footprint Handbooks sur la Thaïlande, avait déjà sonné le signal d'alarme et écrit un article sur les dangers du pays pour le journal "The independent".
Voici le lien de l'article en anglais:
Voici la traduction en français:
"Alors qu'il y a autant de Britanniques tués en Thaïlande, pourquoi notre gouvernement ne nous met-il pas en garde contre les dangers de ce pays?
Au moins 17 Britanniques ont été assassinés en Thaïlande depuis 2003 (NDT: Il s'agit de statistiques sur 4 ans) - y compris Toby Charnaud, brutalement assassiné par sa femme thaïlandaise. Maintenant, sa famille veut savoir pourquoi notre gouvernement est si réticent à avertir les gens que le "pays du sourire" est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les Britanniques.
PAR ANDREW SPOONER, Dimanche 13 Janvier 2008
"Ses doigts tremblaient en allumant une autre cigarette, la précédente fumant encore dans le cendrier. Ses mains étaient moites et il transpirait malgré la fraicheur de l'air conditionné. Il sentait une lourdeur dans le creux de son estomac. C'était la chose la plus terrible qu'il avait fait dans sa vie, et l'attente était la partie la plus difficile".
Ce passage est tiré d'une nouvelle intitulée "Rainfall", écrite en 2003 par Toby Charnaud, un Anglais expatrié vivant dans la station balnéaire chic de Hua Hin, en Thaïlande. Charnaud raconte, avec un sens de l'imminence de la crainte, l'histoire d'un Britannique nommé Guy qui envisage de tuer sa femme thaïlandaise. Pourtant, cette parabole qui donne à réfléchir s'est retourné contre lui, car c'est sa femme thaïlandaise qui l'a tué à la place.
Deux ans plus tard, le 27 mars 2005, Charnaud a lui-même été assassiné dans des circonstances horribles. L'homme de 41 ans a été attiré dans la maison qu'il avait acheté pour son ex-femme thaïlandaise, Panadda Laoruang, près de Hua Hin. Là, après qu'un pistolet fait maison n'ait pas réussi à le tuer, trois hommes embauchés par Laoruang l'ont battu à mort avec un objet lourd. Son corps a été partiellement incinéré dans un barbecue, coupé en petits morceaux et dispersé dans une forêt voisine. Les parents de Charnaud, Jeremy et Sarah, ont ensuite été forcés d'endurer l'insensibilité d'une ambassade britannique sans grâce, l'embauche de détectives privés et de nombreux tests ADN afin de vérifier, plusieurs mois plus tard, que les restes calcinés appartenaient bien à leur fils.
Lors de la tâche épuisante pour découvrir le sort terrible de leur fils, les parents de Charnaud ont découvert une Thaïlande que l'on ne voit pas dans les brochures sur papier glacé de ses autorités touristiques. Ce qui ressort de la mort de Charnaud et de bien d'autres, c'est le fait que la Thaïlande, malgré sa popularité parmi les Britanniques, est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les visiteurs du Royaume-Uni, un fait que le Foreign & Commonwealth Office (FCO) est très réticent à reconnaître.
Né fils d'agriculteur et élevé comme tel, Charnaud ne semblait destiné qu'à n'avoir qu'une seule voie. "Nous avons toujours pensé qu'il allait devenir agriculteur", explique son père. Je suis assis dans la cuisine d'une ferme de campagne dans le petit village de West Kington, où Charnaud et Som (surnom thaï de son épouse Laoruang) ont passé deux années heureuses ensemble.
Charnaud a eu une enfance rurale sans histoire, qu'il partageait avec ses deux sœurs, Marthe et Hannah, et son frère, Matthew, et a commencé ses études dans l'une des meilleures écoles privées de Grande-Bretagne, Marlborough College. Il a ensuite décidé d'étudier au Royal Agricultural College de Cirencester. "Il a rencontré plein de gens là-bas", raconte sa mère. "C'était l'une des périodes les plus heureuses de sa vie."
Après l'obtention de son diplôme, Charnaud a commencé une carrière réussie en tant que "land agent", se déplaçant dans tout le Royaume-Uni et se bâtissant une réputation. C'est durant cette période qu'il a été mordu par le virus du voyage. "Toby a voyagé en Australie, Nouvelle-Zélande, puis a fait un voyage par la route jusqu'en Afrique du Sud", explique son père. La partie du monde qui a vraiment attiré son attention, c'est l'Asie du Sud-Est et, en particulier, la Thaïlande. "Alors qu'il travaillait comme "land agent", il a commencé à voyager beaucoup plus régulièrement", raconte sa mère. "Nous avons su à ce moment-là qu'il commençait à avoir une fascination particulière pour la Thaïlande."
C'est au court d'un de ces voyages que Charnaud a rencontré Laoruang. "Apparemment, elle travaillait comme agent de sécurité dans un grand magasin", raconte sa sœur Hannah. "Ils ont eu une sorte de bref contact mais Toby ne l'a plus vu pendant un certain nombre d'années." Puis, lors d'un voyage, Charnaud s'est heurté à l'improviste à Laoruang et leur romance s'est épanouit. "Toby est ensuite retourné avec nous pour travailler à la ferme", dit son père. "Nous avons remarqué qu'il correspondait avec quelqu'un là-bas et que certains sentiments intenses se développaient."
En octobre 1997, Charnaud et Laoruang se sont mariés lors d'une cérémonie bouddhiste dans le village natal de cette dernière situé dans l'Issan, une région pauvre du Nord-est de la Thaïlande. Martha est le seul membre de la famille du Royaume-Uni qui y a assisté. "Les parents de Som étaient incroyablement accueillant," raconte-t-elle. "Le village lui-même était idyllique, il semblait complètement retiré de la culture de consommation occidentale et je suppose que Toby pensait que Som ne pourrait pas être si facilement séduits par les pièges de cette dernière." Un incident a été remarqué par Martha alors qu'elle était chez la famille de Laoruang: "Som a secoué un arbre et a fait tomber une noix de coco pour nous. Toby a été très impressionné par cela, il semblait totalement séduit."
Peu de temps après le mariage, Laoruang et Charnaud se sont rendus en Grande-Bretagne et ont vécus dans un chalet à West Kington. "Je me sentais très bien avec Som", se rappelle Martha. "Elle était chaleureuse, sympathique et drôle. Nous avions l'habitude d'avoir des petites conversations entre femmes. Bien sûr, je n'ai jamais rien soupçonné. Je veux dire, pourquoi aurais-je dû me méfier?" La femme de Charnaud semblait prendre part à la vie du village anglais. Elle a trouvé un emploi dans une pépinière horticole locale et faisait partie de la famille. "Som était une épouse aimante, elle sympathisait avec la population locale et était bien adapté à la vie de West Kington" explique le père. "Je pensais qu'elle était d'agréable compagnie."
En 1999, suite à la crise de l'agriculture au Royaume-Uni, Charnaud et son épouse ont pris la décision de retourner en Thaïlande. "Elle n'a jamais fait pression sur lui pour repartir", explique son père. "Il était vraiment très enthousiaste avec cette idée." Au début de 2000, le couple, installé depuis à Hua Hin, a eu un fils, Daniel. Avec l'arrivée d'un beau petit garçon, une femme qu'il aimait et une entreprise en plein essor dans l'une des premières villégiatures de Thaïlande, la vie semblaient presque trop belle pour être vraie.
C'est à ce moment que les choses ont commencé à aller mal. "Quand Toby a ramené Som en Grande-Bretagne, nous l'avions accueilli dans notre famille", raconte le père. "Elle semblait toujours douce, une fille thaïlandaise presque naïve", ajoute Hannah. "Mais Som a réussi à jeter de la poudre aux yeux de tous."
En fait, le mariage n'était pas seulement la rencontre de deux personnes, mais de deux cultures très différentes. Pour les Occidentaux vivant en Thaïlande, il est souvent difficile de déchiffrer des codes sociaux et culturels subtils et très complexes du pays. Comme il est courant dans d'autres cultures asiatiques, les Thaïlandais ont tendance à séparer le personnage qu'ils représentent devant le monde de leur caractère intérieur. Maintenir un "jai yen" (un "cœur frais" ou garder son "sang-froid" en restant calme) dans toutes les situations est considérée comme la bonne façon de se comporter. Révéler un "jai rawn" (un "cœur chaud" ou perdre son "sang-froid") en montrant de la colère, en étant direct ou en s'engageant dans une confrontation verbale, c'est risquer de provoquer vous-même et les autres à "perdre la face", et c'est considéré comme une violation grave du protocole social.
Le résultat, pour Laoruang, c'est que quand elle a eu des difficultés, elle a essayé de son mieux pour empêcher que son mari ne les découvre. "J'ai reçu une lettre du Som en 2001 qui disait qu'elle avait eu des ennuis et avait besoin de 5000 livres anglaises pour payer un pot de vin", raconte Martha. "Elle m'a aussi prié de ne pas mentionner la question à Toby." En fait, Laoruang commençait à avoir quelques sérieuses dettes de jeu. Il semble qu'elle ait entamé une liaison avec un policier du coin et se soit impliqué dans des affaires d'or louches. Avec un mari étranger et riche, il est également possible que Laoruang soit devenue une cible pour les arnaqueurs locaux.
En 2004, ses dettes avaient presque ruiné l'entreprise et ses aventures extraconjugales ont détruit sa relation avec Charnaud, qui a donc divorcé. Il a obtenu la garde de Daniel, a mis en place un règlement de divorce généreux qui comprenait une importante somme versée ainsi qu'une allocation mensuelle et le paiement du loyer de Laoruang, puis l'a ensuite viré de l'entreprise. "Vu ce qui s'est passé avec Toby, vous pourriez penser qu'il était tout à fait naïf", raconte Martha. "Mais en fait, il était tout à fait avisé. Il avait vraiment compris la façon thaïlandaise de faire les choses."
Pourtant, l'année suivante, Charnaud est mort. Son destin entre les mains de son ex-femme donne un aperçu tragique d'un aspect tout à fait sombre du soi-disant "pays du sourire". La Thaïlande a l'un des plus hauts taux de meurtres par habitant au monde. Selon l'ONU, en 2000, il se situait à 5140 par an et le total annuel est maintenant supposé être de plus de 6000. Entre les années 2003 et 2006, 17 de ces victimes étaient des ressortissants britanniques, selon le FCO. Parmi ces meurtres, on compte; un meurtre à motivation sexuelle d'une jeune femme britannique; un agent de police thaïlandais exécutant deux routards dans une rue bondée; plusieurs morts par fusillades et égorgements; deux cas d'autres Occidentaux assassinant des ressortissants du Royaume-Uni; et, de façon plus pertinente, plusieurs cas de femmes thaïlandaises ou de membres de leur famille tuant des maris britanniques.
En moyenne, environ 50 ressortissants civils britanniques sont tués dans le monde chaque année (à l'exception des attaques terroristes). Cela signifie que près de 10 pour cent de tous les meurtres de Britanniques à l'étranger sont commis en Thaïlande. C'est un chiffre effrayant, étant donné que la Thaïlande ne reçoit que 0,6 pour cent de tous les voyageurs du Royaume-Uni à l'étranger.
Le taux d'assassinat est peut-être surprenant. Parmi les 420.000 voyageurs britanniques annuels en Thaïlande, un petit pourcentage d’entre eux est victime d'actes criminels. Les Thaïlandais sont des hôtes sympathiques et attachants et, avec leurs célèbres plages, stations balnéaires et des prix bas qui plaisent aux millions de touristes, il est facile de comprendre pourquoi nous sommes tombés amoureux du pays, et qu'actuellement nous comptons parmi la plus forte proportion de visiteurs occidentaux.
Pourtant, son côté sombre est bien visible. Hua Hin, où Charnaud a vécu et travaillé, est l'une des stations balnéaires les plus détendue de Thaïlande, située à 150 miles au sud de Bangkok. Longtemps une escapade de la royauté thaïlandaise, qui a attiré toute une partie de l'élite thaïlandaise dans son sillage, il a une poignée de bars miteux, mais la ville est une image de l'innocence par rapport à Pattaya situé à 150 miles au nord à travers le golfe de Thaïlande. C'est là-bas que les visiteurs étrangers les moins bienvenus du pays rencontrent ses confins les plus sombres, les plus dangereux de la culture thaïlandaise; c'est là-bas que l'énorme industrie du sexe de Thaïlande a son épicentre.
Bien que rien n'indique que Charnaud n'était en aucune façon impliqué dans ce monde - "Toby ne pourrait jamais être appelé un touriste sexuel", dit Hannah, "Je ne peux pas imaginer qu'il soit allé à un club de strip durant tout le temps où il était en Thaïlande, ce n'était pas son style"- il est utile d'inclure Pattaya dans son histoire pour une image plus complète de la société dans laquelle il vécut et mourut; il est considéré par certains que plus de citoyens britanniques terminent de fin violente ici plus que n'importe où ailleurs en Thaïlande (NDT: excepté Phuket et Koh Samui).
Des dizaines de milliers de prostituées travaillent dans les maisons closes, les bars, les rues, les halls d'hôtel, les fronts de plage et même les centres commerciaux de cette ville voyante. Pattaya est aussi l'objet de niveaux élevés d'activité criminelle de gangs internationaux venus de Russie, d'Allemagne, du Royaume-Uni et de Chine. Le nombre de décès des ressortissants britanniques à Pattaya est difficile de déterminer - même si certaines sources affirment que c'est quatre par semaine, ni le FCO, ni les autorités thaïlandaises n'ont toutes les données. Cependant, ce qui peut être spéculé avec une certaine confiance, c'est que sur les 226 décès annuels moyens de citoyens britanniques en Thaïlande enregistrés par le FCO, un grand pourcentage se produit à Pattaya. (Le FCO refuse de donner causes de décès, il faut donc aussi spéculer sur les raisons de ce hotspot morbide. Des preuves anecdotiques suggèrent des causes directes de la mort pour certains, tels que des accidents de la route et des problèmes de santé;. Puis il y a le pourcentage suspect de "suicides", sauter d'un balcon semble être la méthode préférée).
À l'heure actuelle l'information du FCO sur les décès en Thaïlande est limitée. Andy Pearce, chef de mission adjoint à l'ambassade britannique de Bangkok, admet que le taux d'assassinat des Britanniques résident en Thaïlande est environ le même que le taux intérieur thaïlandais, environ cinq fois plus élevé qu'au Royaume-Uni, mais ajoute que ce n'est que une estimation (On estime à environ 50.000 le nombre de résident britannique dans le pays à l'heure actuelle). "Pour publier le nécessaire avertissement sur les taux de meurtre, il faudrait une base statistique plus précise", explique-t-il (NDT: cela a été fait depuis la publication de cet article).
Au début de 2006, juste après le viol brutal et l'assassinat de la jeune routard britannique Katherine Horton sur une plage déserte de Koh Samui, et après une période de 18 mois au cours duquel neuf Britanniques ont été assassinés, le FCO a eu un débat interne révélateur sur les conseils de sécurité qu'ils devraient donner aux ressortissants britanniques voyageant en Thaïlande, comme un e-mail obtenu par la BBC dans le cadre du Freedom of Information Act l'explique: "Le problème avec [le fait de donner des conseils suite au taux d'assassinat] est que cela aurait pour effet de mettre en évidence le nombre de meurtres au cours de la dernière année, ce qui dans les circonstances actuelles pourraient avoir un impact disproportionné sur la réputation de la Thaïlande et nos intérêts commerciaux communs légitimes".
Aucune statistique donnée par les fonctionnaires de l'ambassade britannique n'aurait pu sauver Charnaud. Alors que sa fin a été brutale, les raisons pour lesquelles il est mort n'ont jamais été vraiment claires. "La seule chose que nous savons, c'est qu'elle l'a tué pour des raisons financières", explique Hannah. "Som [qui a été condamné à la prison à vie pour l'assassinat ainsi que trois complices lors d'un procès en septembre 2006] pensait qu'elle pourrait obtenir de l'argent de Toby par leur fils, Daniel. Mais elle n'obtenait jamais un sou. Cela a été un moment horrible pour nous tous", ajoute Martha, "mais la famille ne s'est pas effondré" (Daniel vit maintenant heureux dans le Royaume-Uni avec les membres de la famille).
Pourtant, la famille de Charnaud pense que les fonctionnaires britanniques en Thaïlande auraient pu faire beaucoup plus pour les aider, ce qui a conduit leur député local, James Gray, à poser des questions au Parlement en 2006. "En contraste direct avec les Thaïlandais, qui manipulaient tout depuis le début, notre ambassade s'est révélé insensible, incompétente et inefficace", affirme Hannah. "Lorsque les restes de Toby ont été trouvés, ils nous ont envoyé un email court, avec des détails graphiques. Cela a été fait après que nous ayons parlé à la presse. Ils ont offert de l'aide pour les tests d'ADN, puis ont créés de grandes difficultés."
À un moment donné, quand les restes de Charnaud ont été mis à disposition par la police thaïlandaise alors que toute la famille était de retour au Royaume-Uni, l'ambassade a contacté la famille et a offert d'incinérer le corps. "J'ai dit, 'Quoi? Vous voulez faire la crémation alors que personne n'est là-bas? et ils ont dit "Oui", raconte Hannah. "J'étais stupéfaite. On dirait qu'ils avaient juste envie de se débarrasser du cas."
En 2006, une cérémonie du souvenir pour Charnaud a eu lieu à Hua Hin, ses cendres ont été dispersées dans les eaux miroitantes du golfe de Thaïlande. "C'était l'un des jours les plus durs de ma vie", explique Hannah. Pour les sœurs, les frères, les futures mères et pères des Britanniques tués en Thaïlande, il semble que des jours plus difficiles vont suivre.
"Guy se força à regarder vers le haut. Ses yeux s'écarquillent sous le choc en voyant le fusil dirigé sur lui. Il ne comprenait pas, ne pouvait admettre ce qu'il voyait. Sa dernière pensée, bizarrement, c'est que le silencieux était aussi grand que le pistolet. La jeune fille se glissa dans la chambre. Elle était minuscule avec de grands yeux bruns. Elle regarda le corps de Guy sur le sol, puis l'homme thaïlandais qui glissait l'arme dans la ceinture de son jean. L'expression de son visage exprimait du regret, de la tristesse et du désarroi. Cela passa rapidement..." extrait de "Rainfall" par Toby Charnaud, 1964-2005."
Andrew Spooner est l'auteur du Guide anglais "Footprint Handbooks" sur la Thaïlande