Des Chemises rouges, membres du Réseau des Militants pour une Société
Démocratiques, ont soumis une lettre au Premier ministre Yingluck demandant au gouvernement de reconsidérer son refus de modifier l'article 112 du Code pénal (la loi de lèse-majesté).
Le réseau, dirigé par Jittra Cotchadet, a également appelé le gouvernement à libérer les prisonniers politiques pour lèse-majesté et à reformer la loi dans le sens des propositions du Groupe
Nitirat.
Les chemises rouges, vêtus de noir, se sont réunis et ont brandis des pancartes
indiquant: "Non au 112", "Libérez Surachai" et "Cesser d'utiliser l'article 112 comme outil politique" devant la maison du gouvernement. Ils ont scandés "Modifiez la loi 112" pendant environ une
heure jusqu'à que le membre du gouvernement, Yongyuth Wichaidit, sorte pour prendre leur lettre de protestation.
Le porte-parole du Parti Phua Thai, Prompong Nopparit, a insisté sur le fait que son parti restera ferme dans son intention de ne pas modifier l'article 112. Modifier la loi de lèse-majesté ne
faisait pas partie de la plate-forme du parti lors de sa campagne électorale.
Selon lui, ceux qui veulent que cette loi soit modifiée devraient lancer une campagne pour cela. Si une majorité du peuple thaïlandais est d'accord avec eux, le Parti Phua Thai pourra réviser sa
position, a-t-il affirmé aux manifestants.
M. Prompong a aussi suggéré que l'UDD lance une campagne afin de recueillir des signatures pour demander l'amendement de cette loi.
Photo ci-dessous: l'activiste chemise rouge Jittra Cotchadet: