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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 13:28

Cher tous, amis et camarades.
S'il vous plaît aidez à faire circuler ce communiqué de presse aux médias de votre pays ainsi qu'à vos amis et associés
Nous avons besoin de votre soutien lors des prochains mois pour intensifier la campagne Free Somyot (liberté pour Somyot) et pendant les procès d'avril/mai 2012
http://freesomyot.wordpress.com/2012/03/12/press-release-free-somyot-pruksakasemsuk/~~V
Communiqué de presse! Free Somyot Pruksakasemsuk
LIBERTÉ POUR SOMYOT PRUKSAKASEMSUK
L'éditeur thaïlandais est toujours emprisonné pour des accusations de lèse-majesté
Dans le monde entier, des partisans intensifient leur action pour libérer le Thaïlandais Somyot Pruksakasemsuk. Le militant vétéran de la démocratie et des droits des travailleurs est en prison depuis avril 2011 pour lèse-majesté. Il est emprisonné uniquement sous le régime de la détention provisoire. À ce jour, les accusations portées contre lui n'ont pas été prouvées. Dans tous les cas, il n'est pas accusé d'avoir lui-même écrit les articles en question. Il est uniquement inculpé de "publication et de diffusion" de deux articles dans le journal "Voice of Thaksin", dont il était le rédacteur en chef, mais pas l'éditeur. L'acte d'accusation allègue que ce faisant, il a "osé diffamer, insulter et menacer Sa Majesté le Roi Bhumipol Adulyadej du Royaume de Thaïlande". Les textes complets de ces deux articles sont inclus dans l'acte d'accusation. Les témoins experts ont témoigné qu'ils ne se réfèrent pas au roi ou à d'autres membres de la famille royale thaïlandaise.
Le procès a mis Somyot, âgé de 50 ans, sous une grande pression physique et psychologique. Le tribunal a insisté pour le déplacer d'une province à une autre lors de l'audition des témoins à charge, même si tous les témoins sont en fait basés à Bangkok. En tout, il a été transporté plus de 4000 kilomètres dans des fourgons cellulaires. Il est obligé de porter des chaînes de métal pesant plus de 10kg.
La libération sous caution de Somyot est donc devenue une priorité pour ses partisans. Mais la liberté sous caution a été refusée à sept reprises - la dernière fois en février 2012, juste après la grève de la faim du fils de Somyot, Tai, pendant 112 heures pour exiger la libération de son père. La longueur du jeûne était une référence à l'article 112 du Code criminel de Thaïlande, qui prescrit des peines sévères pour les actes de lèse-majesté. S'il est reconnu coupable, Somyot pourrait faire face à 15 ans d'emprisonnement pour chacun des deux articles publiés.
La loi lèse-majesté de Thaïlande a été critiquée localement et à l'étranger. En décembre 2011, par exemple, le Haut Commissariat pour les droits de l'homme a exprimé son inquiétude sur "les procès en cours et les peines sévères de personnes reconnues coupables de lèse-majesté en Thaïlande et l'effet paralysant que cela peut avoir sur la liberté d'expression dans le pays". Des journalistes thaïlandais et étrangers sont tombés sous le coup de cette loi. En décembre dernier, le blogueur américain Joe Gordon a été condamné à deux ans et demi de prison sous l'inculpation d'utilisation de l'Internet pour diffuser des informations qui insultaient la monarchie thaïlandaise. En 2009, des correspondants étrangers basés à Bangkok ont été parmi les personnes interrogées par la police après qu'une plainte pour lèse-majesté ait été déposée contre l'ensemble du conseil du Club des Correspondants Étrangers de Thaïlande.
Somyot Pruksakasemsuk est bien connu dans le mouvement syndical international pour son travail novateur sur l'organisation des syndicats en Thaïlande et dans d'autres pays nouvellement industrialisés. Son emprisonnement a suscité des protestations de travailleurs à la fois en Thaïlande et à l'étranger. En novembre 2011, les organisations, y compris la "Clean Clothes Campaign" et l'Alliance de Presse du Sud-est Asiatique ont écrit une lettre conjointe au Premier ministre thaïlandais Yingluck Shinawatra, appelant à la suppression des accusations portées contre Somyot ou à sa liberté provisoire. Ils ont également demandé que la loi thaïlandaise de lèse-majesté soit revue, afin de "s'assurer de sa conformité avec les obligations internationales en matière des droits de l'homme de Thaïlande.
Pour informations:
• Des mises à jour régulières du procès sont disponibles sur le site de la campagne, ainsi que des articles ou vidéo des entrevues avec Somyot, son fils Tai, ses avocats et partisans, et des documents biographiques. Lien:
http://freesomyot.wordpress.com/
• Il y a une page spéciale sur Facebook: Lien: http://www.facebook.com/pages/Free-Somyot/122999694453000?ref=ts
• La campagne peut fournir des copies de l'acte d'accusation contre Somyot dans la version officielle thaïlandaise ainsi qu'une traduction en anglais.
• Des photos non copyright de Somyot en prison et au tribunal sont disponibles sur demande, ainsi que des photos de ses campagnes et de sa carrière dans l'organisation.
• Depuis le 15 novembre 2011 une lettre de la "Clean Clothes Campaign" et d'autres organisations au Premier ministre thaïlandais est en ligne. Lien:
http://www.cleanclothes.org/component/docman/doc_download/46-ua-thailand-somyot-15-11 -2011
• La note du Point de Presse de l'ONU du 9 décembre 2011 est aussi en ligne. Lien:
http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=11704
&;LangID=E
Contacts de personnes:
Anglophone: Sukanya Pruksakasemsuk, tél. + 66 81 847 5132
Thaïophone: Jitra Kotchadej, tél. + 66 87 020 6672

 

 

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