Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:15

Un membre des Chemises rouges a été battu et laissé pour mort dans une rivière de l'est de Bangkok par un groupe de miliciens anti-gouvernementaux.

La police a déclaré dans un communiqué que Yuem Villa a été trouvé près de la rivière Bang Pakong par les habitants de la province de Chachoengsao il y a quelques jours.
Il aurait été envoyé à l'hôpital Pakong Bang où il est toujours soigné pour ses blessures.
Yuem, natif de la province d'Uttaradit et employé par la "Lohakij Auto Parts Import Company" à Bangkok, est un membre du Front Uni pour la Démocratie contre la Dictature (UDD).

Yuem se reposait dans le parc Lumpini le matin du 24 février, quand il a été approché par deux miliciens de la protestation contre le gouvernement.
Les gardiens appartenaient au Comité pour la Réforme Démocratique Populaire (PDRC), qui organise des rassemblements à proximité du parc Lumpini.
Les gardes du PDRC ont fouillé Yuem et ont trouvé une carte de membre de l'UDD qui datait de 2010. Après cela, les gardiens de PDRC ont escorté Yuem jusqu'à une tente où un dirigeant du PCAD, Issara Somchai, l'a interrogé et plusieurs gardes l'ont battu.
Yuem a été emprisonné dans la tente jusqu'au 1er mars. Apres cela, selon les rapports fournis par la police, les gardes lui ont attaché les mains et les pieds et l'ont placé dans une voiture.
Les miliciens ont ensuite conduit Yuem jusqu'à un pont de la rivière Bang Pakong situé sur la route Bangna-Trat et l'ont jeté dans la rivière, avec ses pieds et les mains toujours liées par des cordes.
Cependant, il a été rapidement secouru par un groupe d'habitants qui se trouvaient sur un bateau à proximité.
Le personnel médical de l'hôpital Bang Pakong a déclaré que Yuem souffre de contusions sur tout le corps tandis que ses poumons sont également endommagés.
La police affirme que l'enquête est en cours.
Des rapports d'actes de violence et d'intimidation commis par des miliciens du PDRC ont circulé dans les médias au cours des dernières semaines. Certains gardiens sont soupçonnés d'être armés.

Source:

http://www.khaosod.co.th/en/view_newsonline.php?newsid=TVRNNU16a3lNREF6Tmc9PQ==&sectionid=TURFd01BPT0=

 

Photo ci-dessous: Yuem sur son lit d'hôpital

Redshirtassulted.jpg

Partager cet article
Repost0
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 04:20

Balance de la justice?

Un article de Thai Political Prisoners

Lien de l'article:

https://thaipoliticalprisoners.wordpress.com/2014/03/04/scales-of-justice/


Depuis un certain temps, Il a été question de deux poids deux mesures dans le système juridique thaïlandais, et les Chemises rouges en ont longtemps fait les frais lorsque, par exemple, les Chemises rouges ont été emprisonnés par le régime d'Abhisit Vejjajiva, alors que plusieurs affaires contre les Chemises jaunes continuent de traîner et qu'aucun d'eux n'a jamais être incarcéré. Il s'agit d'une contestation raisonnable pour toute personne honnête.
Récemment, des chemises rouges ont décidé de tester l'étendue des doubles standards en décidant de mettre en place une protestation devant le bureau de la Commission nationale anti-corruption (National Anti-Corruption Commission NACC). En substance, ils n'ont fait qu'imiter les antidémocrates, qui ont non seulement mis en place des protestations, mais aussi bloqués des bureaux du gouvernement, les ont pris d'assaut dans certains cas et ont même volés des fichiers et des documents.
Pourtant, comme le rapporte le Bangkok Post, ces Chemises rouges, qui "s'opposaient à la décision du groupe spécial anti-corruption d'inculper le Premier ministre par intérim Yingluck Shinawatra par rapport à son problématique projet de riz subventionné" [notez le parti pris du Bangkok Post dans l'utilisation du terme "problématique"] se sont fait arrêter en un temps record.
Ce processus rapide s'explique en partie par le fait que les membres du groupe " se sont rendus à la police à Nonthaburi lundi..." après que le tribunal provincial de Nonthaburi ait approuvé les mandats d'arrêts. Le rapport indique qu'ils ont "été accusés de violation de propriété au bureau de la NACC et de dommages à la propriété dans le cadre de leur mouvement de protestation du 17 février."
Sans surprise, le groupe estime que "leur protestation devrait recevoir la même protection de la Cour civile qui a récemment statué que les droits des manifestants anti-gouvernementaux devaient être protégés." Cela semble tout à fait raisonnable, d'autant plus que divers tribunaux ont à plusieurs reprises refusé des mandats d'arrêts pour les antidémocrates y compris pour plusieurs hommes munis d'armes automatiques et qui ont les ont utilisé dans différentes locations afin d'appuyer les anti-gouvernementaux du PDRC.
Mais être raisonnable et même observer la loi est quelque chose que les tribunaux thaïlandais trouvent aujourd'hui politiquement impossible car ils sont devenus parmi les plus politisés des tribunaux d'Asie.

 

Photo ci-dessous: Sornrak Malaithong, un des Chemises rouges arrêté

Somrak.jpg

 

Partager cet article
Repost0
4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 13:36

THAILANDE, pour ne pas mourir idiot.

Ou amoureux...

Nouvelle technique : tu allumes la vidéo et tu lis.

 

 

Elle est belle.

Très.

Très belle.

Elle s'en ai pris plein la gueule, elle en a pleuré. Pas seulement comme une femme, comme un être humain.

Tu pleures pas toi? Jamais eu envie?

On l'a insultée, comme des machos moyens, à petites bites, gros ventres et cerveaux dans ces normes.

Salope, va!

Et sa famille?

Même son gamin en a pris plein la tronche. Un gamin...

Oui, on lui a même mis la mort d'autres mômes sur le pal'tot.

C'est ta faute.

T'imagines espèce de grosse merde machiste le profond ressentiment d'une mère devant la mort d'un lardon, d'un enfant?

Elle a du, au milieu d'une réunion, trouver l'excuse d'un pipi-caca-popo-repoudrage de la façade pour se sauver aux chiottes et lâcher ses larmes en apprenant la connerie humaine, la lâcheté, la pourriture...

Des enfants!

Une p'tite ligne de coke en passant dans les chiottes?

Même pas, j'suis au parfum, elle a pas le style et surtout, pas les yeux.

Mais elle y croit, elle sèche ses larmes, se repoudre, respire un bon coup, peut-être, elle pète aussi un coup, elle est humaine, (elle !), et elle retourne au pa soum, la réunion.

C'est pas des bâtons qu'ils lui mettent dans les roues, ce sont des coups d'battes de base-ball sur tout son corps qu'ils lui infligent: Ah! T'aimes ça grosse pouffiasse!

Non, elle aime pas, elle courbe l'échine, implore, négocie, baisse sa culotte, refuse...

Comme une femme, une vraie, pas une Thatcher de merde, comme une Gandhi féminine avec son triangle sacré, celui qui enfante, qui souffre et qui comprend la souffrance.

De toutes leurs conneries bassement de pouvoir, de pognons, d'immunités, de supériorité machiste, la cour vient de recevoir, d'agréer leur salutations distinguées ( casse-toi pouffiasse!) d'"entendre" la plainte pour complicité de meurtre dans le cas de pauvres gens flingués lors des manifs anti-gouvernementales.

Ying'?

Yingluck?

Dans ce cas-là on peut dire et affirmer "KHUN YINGLUCK" :

Khun Ying', I love you.

Le blog : Libérez-Somyot va peut-être, lancer une pétition, un sondage, une demande officielle pour proposer Yingluck Shinawatra comme prochain prix Nobel de la Paix.

Après Obama, ça redorerait le blason de cette connerie...

Pour le plaisir: 


 

 

 
 

 

Partager cet article
Repost0
4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 11:17

Un article d'Andrew Spooner

Lien de l'article:

http://asiaprovocateur.blogspot.co.uk/2014/03/the-insidious-and-dangerous-neutrality.html


"Or, quand un journaliste occidental nous interroge, c’est rarement pour nous rendre service. Dans la guerre d’Algérie, par exemple, les reporters français les plus libéraux n’ont pas cessé d’utiliser des épithètes ambiguës pour caractériser notre lutte. Quand on leur en fait le reproche, ils répondent en toute bonne foi qu’ils sont objectifs. Pour le colonisé, l’objectivité est toujours dirigée contre lui". - Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre (téléchargeable en PDF sur le lien suivant:

http://sciencepoparis8.hautetfort.com/media/02/01/2897114115.pdf)

 


Il y a quelque chose d'insidieux à propos du Foreign Correspondent Club de Bangkok en Thaïlande. Avec ses fausses allégations de "neutralité/objectivité" et son soutien tacite aux pires excès de l'établissement thaïlandais, il tente de créer un "consensus" autour de ce qui serait "acceptable" et du journalisme "de bonne foi".
En bref, le journalisme de "bonne foi" et "neutre" du FCCT, a accepté l'emprisonnement de journalistes et de militants thaïlandais en vertu du droit de lèse-majesté draconienne de Thaïlande, comme Somyot Prusakasemsuk et Daranee Charnchoengsilpakul, sans même élever la voix. Bien sûr, cette acceptation de l'une des formes les plus brutales de répression dans l'arsenal de l'établissement thaïlandais est très très loin d'être neutre. En fait, il soutient cette répression et se range du côté des forces puissantes qui mettent en œuvre les résultats vicieux de cette loi.
Pourtant, tandis que la neutralité du FCCT est à la fois fausse et éthiquement suspecte, son raisonnement pour la proclamer est dangereux et, en fait, une attaque directe contre la liberté de la presse thaïlandaise et des médias.
La raison pour laquelle Somyot et Daranee ont été abandonnés par le FCCT est parce qu'ils n'étaient pas considérés comme "de bonne foi" ou des journalistes "neutres". Ils ne sont pas considérés comme "neutre" parce qu'ils soutenaient des opinions qui étaient anti-établissement et donc, selon le FCCT, ils ne sont plus considérés comme des journalistes "de bonne foi".
La fausse position neutre du FCCT n'a rien à voir avec le journalisme ou une presse libre.
Une presse libre soutient une gamme diversifiée et pluraliste d'opinions, de positions et de politique.
Une presse libre tient les puissants pour compte et lance des défis à la domination.
Elle ne se cache pas derrière la "neutralité" lorsque les libertés de la presse sont menacées d'une façon draconienne comme elles le sont en Thaïlande. Elle prend une position de principe.
Quant à la "neutralité politique" comme étant une condition nécessaire pour un "journalisme de bonne foi", qu'est-ce que ça veut dire?
Un des plus grands journalistes et écrivains du 20ème siècle, George Orwell, était très loin d'être "politiquement neutre" et a même pris les armes pour combattre les fascistes en Espagne (en 1936).
Si Orwell avait travaillé en Thaïlande aujourd'hui et aurait eu le malheur d'être emprisonné, les journalistes "neutres" du FCCT l'auraient abandonné à son sort et prétendu, sans aucun doute, que M. Orwell n'était pas "de bonne foi" parce qu'il avait osé exprimer ses convictions politiques.
Selon le FCCT, avoir et exprimer un point de vue politique signifie que vous n'êtes plus un journaliste de "bonne foi" et, par conséquent, l'établissement est libre de faire ce qu'il veut avec vous.
Et il y a pire. Ces jours-ci les journalistes et les membres du FCCT passent leur temps à attaquer les blogueurs, écrivains et commentateurs qui suggèrent que l'établissement thaïlandais devrait être tenu de rendre des comptes. Des membres bien connus du FCCT, y compris parmi la direction, ont ouvertement embrassé des expatriés racistes connectés à l'armée thaïlandaise sur les médias sociaux, en refusant à brûle-pourpoint de condamner des activités qui incluaient le harcèlement des membres de la famille de journalistes et commentateurs non-"approuvé" par le FCCT.
La campagne d'intimidation et de harcèlement contre les voix dissidentes engagée par les membres du FCCT dans les médias sociaux et la fermeture du débat à un ensemble restreint de vues "approuvée" et "de bonne foi" montre combien peu les membres et la direction du FCCT comprennent ce la liberté d'expression signifie réellement.
Il n'y a pas de pluralisme ou d'alternative au FCCT. Il y a seulement la "neutralité" ce qui, au regard de certaines des pires lois de censure au monde, ne peut être considéré que comme de la connivence.

 

 

Photo ci-dessous: George Orwell

GOrwell.jpg

Partager cet article
Repost0
4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 10:12

Selon Wirat Kalyasiri, chef de l'équipe juridique du Parti Démocrate, un certain nombre de partisans du Pua Thai auraient plaidé pour que le nord et le nord-est de la Thaïlande devienne un Etat indépendant, séparé de Bangkok et du reste de la Thaïlande.
Une telle action, a déclaré Wirat dans une conférence de presse le 2 mars dernier, viole clairement l'article 1 de la Constitution de 2007, qui proclame que le Royaume de Thaïlande est un état ​​indivisible.
Wirat a annoncé que son équipe juridique allait déposer des plaintes auprès de la Cour constitutionnelle et demander que les juges dissolvent le Parti Pua Thai et bannissent ses dirigeants de la politique.
Source:

http://www.khaosod.co.th/en/view_newsonline.php?newsid=TVRNNU16Z3pOemszTXc9PQ==&sectionid=TURFd01BPT0=

 

Photo ci-dessous: le dirigeant du Parti Démocrate Abhisit Vejjajiva

Abe

Partager cet article
Repost0
4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 03:48

Quand les USA sont bienveillants face au renversement de régimes élus démocratiquement...

Un article du journal libanais "L'orient le jour"

Lien de l'article:

http://www.lorientlejour.com/article/856836/quand-les-usa-sont-bienveillants-face-au-renversement-de-regimes-elus-democratiquement.html

Destitutions des présidents égyptien et ukrainien, manifestations antigouvernementales en Thaïlande et au Venezuela: les puissances occidentales, Etats-Unis en tête, semblent bienveillantes face à la contestation ou au renversement de régimes élus démocratiquement, mais jugés illégitimes par des révoltes populaires.

Le secrétaire d'Etat John Kerry a fait écho cette semaine à cette possible évolution en profondeur de la diplomatie américaine, confrontée à une multiplication des crises politiques dans le monde, où des gouvernements désignés par les urnes sont ébranlés -et parfois renversés- par la rue.

Le responsable américain a en effet dressé des parallèles entre les manifestations du printemps 2013 en Egypte ayant entraîné l'arrestation par l'armée du président islamiste élu Mohamed Morsi, celles pro-européennes de Kiev qui ont conduit au départ et à la destitution du président Viktor Ianoukovitch et les mouvements hostiles au président vénézuélien Nicolas Maduro ou à la Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra.

John Kerry y décèle "un incroyable désir de modernité, de changement et d'alternative, un mouvement qui traverse la planète bien plus rapidement que la prise de conscience et la réponse que peuvent y apporter les dirigeants". Et le fait que les chefs d'Etat et de gouvernement égyptien, ukrainien, vénézuélien ou thaïlandais avaient reçu l'onction du suffrage universel n'y change rien: "Une démocratie ne se définit pas seulement par une élection", a-t-il noté. "Dans la plupart des cas, on a des élections, mais sans réforme, avec une forte corruption et du népotisme, et, au final, une énorme distorsion du processus démocratique", a-t-il insisté.

Compassion pour les mouvements populaires

Pour autant, Américains et Européens encouragent-ils, appuient-ils concrètement des révoltes populaires, voire cautionnent-ils le renversement de régimes jugés trop corrompus ou répressifs?

Mark Schneider, vice-président de l'International Crisis Group à Washington, ne pense pas que les Occidentaux aillent aussi loin. "Les Etats-Unis et l'Union européenne ressentent beaucoup de sympathie, de compassion -que l'on doit distinguer d'un véritable soutien-" pour ces mouvements de contestation, notamment en Ukraine et en Egypte, dit-il à l'AFP. Bien sûr, pointe l'analyste, "les Etats-Unis, le Royaume-Uni et d'autres jugent de manière négative les régimes qui violent les droits de l'homme ou qui sont corrompus (...) mais il est rare qu'ils aillent jusqu'à soutenir des actions violentes" contre ces gouvernements.

En Egypte, Washington avait accepté en se pinçant le nez la première élection démocratique en 2012 du président issu des Frères musulmans Mohamed Morsi. Les Américains l'avaient même poussé à mener des réformes économiques et politiques. Mais le président Morsi "s'est éloigné de la démocratie en gouvernant par décret", a dénoncé M. Kerry, lequel avait fait grand bruit l'été dernier en jugeant que l'armée était intervenue pour "sauver la démocratie".

L'administration américaine n'a jamais qualifié de coup d'Etat le renversement de M. Morsi. Mais Washington se trouve maintenant dans l'embarras face à un régime intérimaire égyptien installé par les militaires et qui a réprimé les partisans du chef d'Etat déchu.

En Ukraine non plus, "il n'y avait pas de démocratie" sous le régime Ianoukovitch, selon M. Kerry, pour qui cette ex-République soviétique était mise en coupe réglée par "une formidable kleptocratie, qui ne laissait aucun espace à l'opposition".

Washington s'est défendu cette semaine d'avoir "encouragé" les manifestations "spontanées" pro-européennes, bien que la secrétaire d'Etat adjointe pour l'Europe Victoria Nuland fut hyper-active, y compris en venant distribuer en décembre des gâteaux aux manifestants à Kiev.

"Jeunes démocraties"

L'intellectuel français Jacques Attali, qui fut le conseiller du président François Mitterrand, se demande aussi, dans son blog du magazine L'Express, ce "que doit faire le peuple quand la démocratie est ainsi trahie par ceux qu'elle porte au pouvoir". "Le peuple doit agir, manifester, rappeler les dirigeants à leurs promesses. Et, s'il ne parvient pas à les convaincre, les renverser", répond sans ambages l'écrivain. "Les peuples égyptien et ukrainien, comme d'autres avant eux, ont eu raison de le faire. D'autres encore s'engagent, pour de bonnes raisons, dans la même direction, en particulier en Thaïlande et au Venezuela", approuve-t-il.

En Thaïlande, monarchie constitutionnelle depuis 1932 où alternent élections et coups d'Etat, les manifestations antigouvernementales depuis quatre mois sont symptomatiques des carences des "jeunes démocraties", où le principe d'alternance politique n'est pas intégré par les partis, analyse le politologue Paul Chambers.

Les Etats-Unis, alliés militaires de Bangkok, renvoient toutefois les deux camps dos à dos, sans soutenir le parti au pouvoir qui a pourtant gagné toutes les législatives depuis 2001.

Au Venezuela en revanche, Washington est accusé par Caracas d'avoir attisé les protestations des étudiants et de l'opposition, ce que les Américains nient avec force. M. Kerry a appelé le président Maduro à "dialoguer" avec ses opposants.

 

drapeau-usa

Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 11:44

Un article de Giles Ji Ungpakorn


Je me suis toujours opposé à la première clause nationaliste de la Constitution thaïlandaise qui affirme que l'État thaïlandais ne peut pas être séparé. Ma raison la plus pressante est de donner au peuple de Patani le droit à l'autodétermination.
Je n'ai donc aucune inquiétude sur la désintégration de l'État de la classe dirigeante thaïlandaise. Si les Chemises rouges souhaitent diviser le pays en deux, cela ne me dérange pas de la même façon que cela dérange l’armée et les réactionnaires. Cette proposition est née de la colère contre l'impunité des antidémocrates et de la façon dont ces derniers et les militaires, ainsi que leurs partisans parmi les universitaires et les ONG, piétinent les droits de la majorité.
Mais la proposition visant à diviser le pays en deux est une proposition absurde.
Tout d'abord, elle est stupide car elle suppose que la crise politique résulte d'une répartition géographique. Ce n'est tout simplement pas le cas car la moitié de la population de Bangkok soutient le gouvernement de Yingluk et plus de la moitié des habitants de la capitale supporte le processus démocratique.

Dans toutes les provinces, il y a des clivages de classe complexes. Mais il y a une tendance claire parmi les travailleurs et les agriculteurs pauvres ainsi que ceux à revenu intermédiaire, de soutenir le Pua Thai et les Chemises rouges, ceci indépendamment de l'emplacement géographique.
Mais d'autre part, et plus important encore, diviser le pays entre le Nord/Nord-est et le reste, laisserait la majorité des richesses entre les mains des élites antidémocratiques. Le nouveau pays né de la rupture n'aurait ni port ni gaz naturel et des millions de personnes pro-démocratie seraient pris au piège dans un régime répressif. Qui plus est, les élites conservatrices et les militaires ont toujours été ultranationalistes et ils mèneraient une guerre civile sanglante pour empêcher que cela se produise.
Les données économiques de la Commission Nationale du Développement Economique et Social montre que le PIB de Bangkok, la région centrale, la côte est et le sud, s'élevait pour l'ensemble à 7.148.323 millions de baht en 2009. Le chiffre équivalent pour le Nord et le Nord-est était de 1.902.393 millions de bahts pour la même année. Un nouveau pays comprenant le Nord et le Nord-est serait très pauvre, avec peu d'industrie et d'investissements.
Ce qui est encore plus important est que ce PIB vient du travail des ouvriers et des paysans. Il n'a pas été créé par les capitalistes et les divers organismes parasitaires comme l'armée. Donc, c'est une très mauvaise idée que de simplement tout leur remettre.
Ce que nous devrions lutter pour, c'est un "nouvel état" où les riches seraient fortement imposés et la domination militaire de la société prenne fin. Nous avons besoin d'un état providence, de la fin de l'impunité pour les crimes d'État, de l'abolition des organismes qui n'ont jamais été indépendants, d'une totale liberté d'expression et de la démocratie.

En fin de compte, les travailleurs ordinaires devraient posséder et contrôler collectivement la société. Cela pourra se produire lorsque nous aurons détruis le vieil État thaïlandais autoritaire.

Lien:

https://www.facebook.com/notes/giles-ji-ungpakorn/il-ne-sagit-pas-de-prot%C3%A9ger-letat-tha%C3%AFlandais-de-la-d%C3%A9sint%C3%A9gration/10153840655715464

 

thaicut.jpg

Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 03:28

Un article de Thai Intelligent News

Lien de l'article:

http://thaishortnews.wordpress.com/2013/09/03/china-to-buy-1-million-tonnes-of-thai-rice-to-quote-foster-thai-china-relationship/

 

Matichon, un journal thaïlandais de tendance progressive, rapporte que la Chine a accepté d'acheter 1 million de tonnes de riz thaï. Selon les mots exacts du Premier ministre chinois, il s'agit "d'aider à favoriser l'amitié sino-thaïlandaise."

La Thaïlande marche sur une corde raide en essayant d'équilibrer ses relations avec la Chine, l'ASEAN et l'Occident. Yingluck est sous la pression de la presse occidentale qui veut qu'elle arrête son régime de subvention du riz. L'achat supérieur au prix du marché a pour résultat un stock de riz invendu, mais les revenus des agriculteurs ont largement augmenté. La presse occidentale, tout en critiquant la politique rizicole de la Thaïlande, ne dit rien sur la politique agricole de l'Ouest (qui bénéficie d'énormes subventions). Le dernier chiffre donné par les fonctionnaires thaïlandais, dit que le total du riz stocké est inférieur à 10 millions de tonnes. Yingluck et les dirigeants de la Chine se sont également entendus sur une série d'autres mesures afin de renforcer l'amitié régionale, y compris le soutien à la notion commune thaï-malaisienne d'une "Rubber City" (Ville du caoutchouc).

 

Note de Libérez-Somyot: L'article de Thai Intelligent News date de plusieurs mois, cependant nous avons décidé de le publier car une autre source plus récente (28 février 2014) nous informe que la Chine confirme cet achat d'une tonne de riz par an à la Thaïlande. Lien de cette source:

http://thainews.prd.go.th/centerweb/newsen/NewsDetail?NT01_NewsID=WNECO5702280010003

 

Rice.jpg

Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 15:42

La nouvelle rubrique de Libérez-Somyot

THAILANDE, pour ne pas mourir idiot.
Pas toi...Ça ne te concerne pas...
Idiot!

Politique fiction.
C'est une fiction, hein...
Au cas où vous ne seriez pas au parfum, il y a quand même des négociations en coulisses.
Taksin aurait d'ailleurs fait un tour dans le proche Manmyar, la Birmanie. Des gens bien "intentionnés" auraient supputé que c'était pour, en fait, consulter un oracle, un cartomancien branché dans le milieu politique en Asie. Taksin aurait d'ailleurs pécho les numéros du prochain loto....
Bon, laissons les ahuris délirer, des envoyés non pas de Suthep, (Qui lui, est la MARIONNETTE!) mais d'au-dessus du Pinnochio siamois seraient de la partie.
Ça chauffe, ça discute sec! Et quand tu négocies, tu fais quoi?
Tu ramènes tes billes! Calmos ou vicelard, tu pérores : Moi, j'ai des agates, moi des calots d'acier, moi la bombe atomique, tu te la pètes quoi.
Et sur le terrain, tu avances tes pions : une bombinette par-ci, une rafale par là.
Oui mais moi, je peux tuer des enfants ( quoi? Des palestiniens? Hors sujet...)!
Ben mézigues. J'peux terroriser des sous-fifres à toi, na! ( Un molotov dans sa maison, une rafale sur ses murs), tu vois ce que je veux dire?
Oui mais moi, j'ai l'armée!
Moi? J'ai dix millions d'armes en circulation, 600 000 citoyens prêts à défendre la démocratie et des back moo ( des soldats pastèques) qui sont en stand by...
Etc, etc, etc.
D'ailleurs, le coup d'poker à l'air de marcher : le renseignement militaire est dans le cirage! Prayuth , leur boss ne sait plus à quels saints se vouer...
Pis allez, merde : on est dans la même galère, y'a du blé à s'faire, on peut s'entendre...
Partager...
Garder nos privilèges et surtout, notre pognon...
On trouve une porte de sortie à Sousou, ( ou tu le sacrifies...) on donne les vrais numéros du loto à Taksin, on sermonne la Ying' par le truc anti corruption, on refait des élections à la con et chacun rentre dans ses pénates, non? T'es pas d'accord?
Bizness is bizness, isn'it?
Tape la, Mec, ils ont l'habitude, les boeufs...
Pis une fois... Il était une fois... Les rouges... Le peuple...Y comprennent... Ils fondent un nouveau parti... Ils se présentent aux élections... Ils gagnent...
OU ILS FONT LA RÉVOLUTION!

SCOOP!
J't'ai déjà causé du panda? Non?
Si!
Il prend des cours d'anglais, sponsorisé par Chantal Goya. Il veut apprendre ce qu'est la démocratie autrement que par la TV, se présenter aux élections, gagner!
Ça aurait d'la gueule:
Pandi Panda 1 er ministre, Chantal en backstage, une armée de Bisounounours pour nous défendre, les 7 Nains pour la police, Zinedine Zimzame à la culture et aux sports, Diogène à la finance, Rocco au secrétariat de la condition féminine, Jean Claude Van Dam à l'éducation et j'en passe...
Et l'hymne!
L'Hymne national!
WHITE RABBIT PAR JEFFERSON AIRPLANE!


Merde! J'ai un retour d'acide... Et un bout d'lézard coincé dans mes dents!

 

Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 12:25

L'article ci-dessous est un article du journal thaïlandais "The Nation" qui est un journal de l'élite. Cela pourrait signifier que les Chemises jaunes eux-mêmes ne seraient pas complètement opposés à cette idée.

Lien de l'article:

http://www.nationmultimedia.com/politics/We-favour-a-democratic-Lanna-republic-Chiang-Mai-g-30228154.html

Nous privilégions une république démocratique Lanna, affirme un groupe de Chiang Mai

L'idée de mettre en place une République Démocratique Populaire du Lanna (RDPL) est en discussion depuis six mois, selon un chef de file du groupe "Nous aimons Chiang Mai".
Petchawat Wattanapongsirikul explique que le principe de la RDPL serait tout simplement de mettre en place un système politique séparé pour le Nord, différent de celui de Bangkok, et non pas un Etat indépendant. Il affirme que près de quatre à six millions d'habitants du Nord soutiennent l'idée. Petchawat propose que les gens qui préfèrent vivre sous une dictature aient la possibilité de déménager de la région du Nord vers d'autres régions de Thaïlande et a précisé que les gens de Chiang Mai n'accueilleront pas les acteurs et chanteurs soutenant le Comité pour la Réforme Démocratique Populaire (PDRC).
Il a expliqué qu'il y avait trois facteurs à l'origine de l'idée de mettre en place une "République du Lanna". Tout d’abord, les gens du Nord ont été méprisés par les autres thaïlandais, le PDRC se référant souvent aux Chemises rouges comme "des buffles rouges". Deuxièmement, le groupe adverse n'a pas respecté la loi et il y a deux poids deux mesures dans le système judiciaire. La troisième raison est l’aspiration antidémocratique du PDRC.
Mépriser les Chemises rouges comme des "buffles rouges" est une forme grave de discrimination à l'encontre de la dignité humaine, a noté Petchawat.
Le modèle "un pays, deux systèmes" existe entre la Chine et Hong-Kong, a-t-il cité à titre d'exemple.
Toute tentative de coup d'État ou de fermeture de la Thaïlande se traduirait par une lutte pour créer une république indépendante Lanna, qui, a-t-il insisté, continuerait à respecter SM le Roi comme Tête de l'Etat. Il affirme avoir le soutien de 80 pour cent de la population du Nord, y compris ceux qui ne sont pas des Chemises rouges.
"Ceux qui pensent différemment et admirent la dictature peuvent aller ailleurs. Je ne veux pas les chasser, mais les gens devraient vivre dans un système politique qui leur plait. Si vous êtes pour la démocratie, venez vivre avec nous dans la RDPL."
Un groupe d'universitaires, d'étudiants et d'anciens étudiants de l'Université Rajabhat de Surat Thani a publié une déclaration condamnant les gens qui nourrissent des idées de sécession.
Pendant ce temps, au Nord-est, le mouvement des Chemises rouges a commencé son premier jour d'enregistrement des "volontaires de la défense de la démocratie".

Carte ci-dessous: en vert clair, l'ancien état du Lanna à son apogé (début du XIV siècle après Jesus Christ)

Lanna.jpg

Partager cet article
Repost0